Paris, 28 Aout 1981.

Léon Vertier-Mouzac supervise depuis Paris un réseau de 12 informateurs implantés dans différents pays d’Afrique, où ils recueillent des informations financières et économiques. Régulièrement, chacun de ces informateurs fait un passage par Paris, où il remet le résultat de sa collecte à Vertier-Mouzac ou sa femme Christiane. Ensuite Vertir-Mouzac rédige des synthèses qu’il remet directement au président de la république. Vertier–Mouzac a demandé l’assistance du Sdec, car depuis 5 mois, trois de ses collaborateurs ont été assassinés.
C’est Francis Coplan qui a été désigné par le Vieux pour s’occuper de cette affaire. C’est Christiane qui lui présente tous les éléments nécéssaires. Très rapidement Francis comprend que le réseau de Vertier-Mouzac est géré de manière très naive: certaines des informations recueillies peuvent être explosives. Les informateurs sur place prennent peu de précautions, la tête de réseau à Paris pas plus. Coplan ne comprend pas comment cette organisation a pu fonctionner sans catastrophe pendant cinq ans.
Les neuf informateurs survivants ont été rappelés à Paris. Coplan bouleverse ce qui était prévu, un séminaire dans une auberge: ils vont tous être mis à l’abri dans une propriété géré par le sdec, en banlieue parisienne.
L’un des neufs meurt d’une crise cardiaque lors d’un crochet imprévu à Rome, il enquetait sur l’un des meurtres. Coplan part enquêter au Sénégal sur un douanier qui a été en contact les deux victimes. Il peut compter sur la collaboration de son ami Habib Dioum. Ils se rendent ensemble par la route jusqu’à Karang, où est le dénommé Mussa Ibrahim. Après plusieurs heures de route, ils apprennent que le douanier vient juste de se faire muter à Dakar. Demi-tour donc et retour à la capitale.